Impression sur papier fin du polyèdre platonicien régulier « Octaèdre » extrait des Dessins de Léonard de Vinci pour De divina proportione de Luca Pacioli (Ms 210, Bibliothèque de Genève, 1498).
Dans la théorie des quatre éléments, l'octaèdre est le polyèdre associé à l'élément naturel de l’« air ». Synonyme de fantaisie et de spiritualité, il est défini par Léonard comme un fluide expansible, compressible et résistant, qui enveloppe la sphère de la terre et de l'eau.
“La forma de l’octocedron l’atribuì a l’aere, peroché sì commo l’aere a un piccol movimento sequita el fuoco, così la forma dello 8 basi sequita per la abilità al moto la forma de la piramide.” (Luca Pacioli, Summa de arithmetica, Venise, 1494).
L'intérêt de Léonard pour les polyèdres s'exprime dans les nombreux dessins présents dans ses Codes et, principalement, dans les 60 planches qu'il a dessinées pour illustrer De divina proportione, manuscrit de Luca Pacioli de 1498, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Université de Genève et reproduit en fac-similé par le Centre d'Études d'Aboca Museum à Sansepolcro (Ar).
Les polyèdres réguliers sont associés à l'ancienne théorie des quatre éléments (Air, Feu, Eau et Terre, inclus dans la quintessence, élément constitutif de l'univers et représenté par le dodécaèdre) ; ils sont également présents dans les concepts du « nombre d'or » et de la « divine proportion », qui, pour Léonard, est la plus haute expression de la beauté pour la perception humaine, applicable dans les différentes sphères de la vie : de la botanique aux mathématiques, de la musique à la peinture et aux créations terrestres et célestes.
La proportion est divine car elle est pour nous « incompréhensible, magique, surhumaine ». À l’époque Médicis-Renaissance, les polyèdres réguliers faisaient partie des éléments à l’origine de la naissance de la recherche scientifique et du regain d’intérêt pour l’Humanisme.
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L’EXPOSITION
La Botanica di Leonardo. Per una nuova scienza tra Arte e Natura est le titre du catalogue de l'exposition du même nom conçue et produite par Aboca, en collaboration avec la Municipalité de Florence.
L'exposition approfondit les réflexions de Léonard de Vinci sur les formes et les structures du monde végétal, en soulignant sa synthèse originale entre l'art et la nature et les caractéristiques de sa pensée scientifique, que nous pouvons définir comme « universelle » dans son étude large et organique des différents domaines de la connaissance.
De la phyllotaxie à la dendrochronologie, les écrits et les dessins de Léonard de Vinci révèlent en effet des intuitions d’une importance capitale dans l’histoire de la botanique, générées par son sens aigu de l’observation et son activité expérimentale constante, qui définissent une vision dynamique de la science - riche en implications et en références également dans la contemporanéité.
L'exposition s'est tenue du 13 septembre au 15 décembre 2019 au Museo di Santa Maria Novella.
Pour plus d'informations, visitez le site www.labotanicadileonardo.it
Impression sur papier fin du polyèdre platonicien régulier « Octaèdre » extrait des Dessins de Léonard de Vinci pour De divina proportione de Luca Pacioli (Ms 210, Bibliothèque de Genève, 1498).
Dans la théorie des quatre éléments, l'octaèdre est le polyèdre associé à l'élément naturel de l’« air ». Synonyme de fantaisie et de spiritualité, il est défini par Léonard comme un fluide expansible, compressible et résistant, qui enveloppe la sphère de la terre et de l'eau.
“La forma de l’octocedron l’atribuì a l’aere, peroché sì commo l’aere a un piccol movimento sequita el fuoco, così la forma dello 8 basi sequita per la abilità al moto la forma de la piramide.” (Luca Pacioli, Summa de arithmetica, Venise, 1494).
L'intérêt de Léonard pour les polyèdres s'exprime dans les nombreux dessins présents dans ses Codes et, principalement, dans les 60 planches qu'il a dessinées pour illustrer De divina proportione, manuscrit de Luca Pacioli de 1498, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Université de Genève et reproduit en fac-similé par le Centre d'Études d'Aboca Museum à Sansepolcro (Ar).
Les polyèdres réguliers sont associés à l'ancienne théorie des quatre éléments (Air, Feu, Eau et Terre, inclus dans la quintessence, élément constitutif de l'univers et représenté par le dodécaèdre) ; ils sont également présents dans les concepts du « nombre d'or » et de la « divine proportion », qui, pour Léonard, est la plus haute expression de la beauté pour la perception humaine, applicable dans les différentes sphères de la vie : de la botanique aux mathématiques, de la musique à la peinture et aux créations terrestres et célestes.
La proportion est divine car elle est pour nous « incompréhensible, magique, surhumaine ». À l’époque Médicis-Renaissance, les polyèdres réguliers faisaient partie des éléments à l’origine de la naissance de la recherche scientifique et du regain d’intérêt pour l’Humanisme.
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L’EXPOSITION
La Botanica di Leonardo. Per una nuova scienza tra Arte e Natura est le titre du catalogue de l'exposition du même nom conçue et produite par Aboca, en collaboration avec la Municipalité de Florence.
L'exposition approfondit les réflexions de Léonard de Vinci sur les formes et les structures du monde végétal, en soulignant sa synthèse originale entre l'art et la nature et les caractéristiques de sa pensée scientifique, que nous pouvons définir comme « universelle » dans son étude large et organique des différents domaines de la connaissance.
De la phyllotaxie à la dendrochronologie, les écrits et les dessins de Léonard de Vinci révèlent en effet des intuitions d’une importance capitale dans l’histoire de la botanique, générées par son sens aigu de l’observation et son activité expérimentale constante, qui définissent une vision dynamique de la science - riche en implications et en références également dans la contemporanéité.
L'exposition s'est tenue du 13 septembre au 15 décembre 2019 au Museo di Santa Maria Novella.
Pour plus d'informations, visitez le site www.labotanicadileonardo.it
